La recette du tteokbokki : une aventure culinaire coréenne à la fois savoureuse et amusante

• 400 g de gâteaux de riz coréens (tteok)
• 150 g de poireau
• 1/2 oignon
• 100 g de chou
• 2 cuillères à soupe de gochujang (pâte de piment coréenne)
• 1 cuillère à soupe de gochugaru (poudre de piment coréen)
• 1 cuillère à soupe de sucre
• 2 cuillères à soupe de sauce soja
• 1 cuillère à soupe d’huile de sésame
• 3 gousses d’ail hachées
• 750 ml d’eau
• 3 œufs durs (facultatif)
• 1 poignée d’algues séchées (facultatif)

• Avant de commencer, assurez-vous d’avoir sous la main tous les ingrédients nécessaires. Rien de plus drôle que de courir à la recherche d’un légume caché au fond du frigo pendant que votre plat mijote !

• Si vos gâteaux de riz sont durs, plongez-les dans de l’eau tiède pendant environ 20 minutes pour les assouplir. Attention à ne pas les oublier, car ils risquent de se transformer en petits poissons échappés de l’aquarium !

• Pendant ce temps, préparez les légumes : coupez le poireau en tronçons, l’oignon en lamelles et le chou en morceaux. Mettez de côté les légumes pour les utiliser plus tard, et non pas pour jouer au Jenga avec !

• Dans un grand bol, mélangez le gochujang, le gochugaru, le sucre, la sauce soja et l’ail haché. Cette préparation ressemblera à une potion magique rouge et épicée, parfaite pour ensorceler vos convives !

• Dans une large poêle ou une casserole, chauffez l’huile de sésame à feu moyen. Ajoutez les légumes préalablement coupés et faites-les revenir jusqu’à ce qu’ils soient légèrement ramollis, mais pas au point de ressembler à de la compote !

• Incorporez le mélange de piment dans la poêle avec les légumes et remuez bien pour les enrober. Ajoutez ensuite les gâteaux de riz égouttés et l’eau. Portez à ébullition, puis laissez mijoter pendant 10 à 15 minutes jusqu’à ce que la sauce épaississe. Prenez garde à ne pas laisser votre tteokbokki se transformer en lave de volcan en éruption !

Si vous le souhaitez, ajoutez les œufs durs coupés en deux et les algues séchées à la préparation pour apporter une touche supplémentaire de gourmandise et de fantaisie. Vous pouvez même disposer les œufs en forme de smiley pour faire sourire vos convives.

• Une fois que la sauce a atteint la consistance désirée et que les gâteaux de riz sont tendres, retirez la poêle du feu. Ne vous inquiétez pas si la sauce a l’air un peu trop épaisse – elle se détendra lorsque vous l’aurez goûtée, tout comme vous après une longue journée de travail !

• Servez votre tteokbokki bien chaud dans un joli plat ou des bols individuels. N’hésitez pas à parsemer de graines de sésame et d’oignons verts hachés pour ajouter une touche esthétique et raffinée. Après tout, on dit souvent que l’on mange d’abord avec les yeux – et avec ce plat coloré et appétissant, vos invités auront sûrement les yeux qui pétillent !

• Dégustez votre tteokbokki avec des baguettes, en prenant garde à ne pas vous brûler les doigts ou la langue. Riez de bon cœur en voyant vos amis se démener pour attraper les gâteaux de riz glissants et profitez de ce moment convivial autour d’un plat délicieusement épicé.

Voilà, vous avez réussi à préparer un tteokbokki digne des plus grands chefs coréens, le tout en vous amusant et en restant professionnel. Vous êtes désormais prêt(e) à épater vos convives avec cette recette savoureuse et originale qui saura leur faire découvrir de nouvelles saveurs et textures. À vous de jouer et bon appétit !

L’origine du tteokbokki remonte à la dynastie Joseon (1392-1897) en Corée. Il s’agit d’un plat qui a traversé les siècles et qui a évolué au fil du temps pour devenir le met épicé et populaire que l’on connaît aujourd’hui.

La première version du tteokbokki était bien différente de celle que nous dégustons actuellement. Connue sous le nom de “Gungjung Tteokbokki” (tteokbokki royal), cette variante était un plat de cour, préparé pour la famille royale. Le Gungjung Tteokbokki était composé de gâteaux de riz sautés avec divers légumes, de la viande et assaisonnés avec de la sauce soja. Cette recette ne contenait pas de piment, car le piment n’était pas encore largement utilisé en Corée à l’époque.

Le piment a été introduit en Corée au 16e siècle, suite aux échanges commerciaux avec le Japon et le Portugal. Cependant, il a fallu attendre le 19e siècle pour que les Coréens commencent à utiliser le piment dans leur cuisine, créant ainsi de nouvelles saveurs et variantes de plats traditionnels.

Le tteokbokki épicé que nous connaissons aujourd’hui est apparu dans les années 1950, après la guerre de Corée. Les denrées alimentaires étaient rares à l’époque, et les gens cherchaient des moyens de se nourrir à moindre coût. C’est alors que Ma Bok-lim, une femme qui tenait un stand de nourriture à Séoul, a créé la version moderne du tteokbokki.

Elle a mélangé des gâteaux de riz avec de la pâte de piment coréenne (gochujang) et d’autres ingrédients bon marché tels que le poireau et le chou. Cette recette simple et épicée a rapidement gagné en popularité auprès de la population, et le tteokbokki est devenu un plat de rue emblématique en Corée du Sud.

Aujourd’hui, le tteokbokki est apprécié par les Coréens de tous âges et est considéré comme un plat réconfortant et convivial. Il existe de nombreuses variantes de ce plat, certaines étant plus épicées, d’autres moins, et certaines incluant des ingrédients supplémentaires tels que des œufs, du fromage ou des fruits de mer.